2013-07-15 08:42:26 UTC
Je leur dis je veux bien, mais comme vous le savez j'ai un QI de 148 (merde, manque 2 points pour entrer à la NASA) et ai une approche parfaitement logique, carthaginoise, des problèmes, bien que des fois je fais aussi dans l'approche berthalamphienne (ou phalanstérienne, d'après le correcteur).
Que disait ce bon vieux René? Un problème compliqué (comme la vie) est une somme linéaire de problèmes simples (bon ça se discute maison n' a rien trouvé de mieux, c'est comme Valérie Damidot, si Adriana Karembeu voulait faire du bricolage en string à la télé, vous croyez qu'on serait obligé de se colletiner la teufa?) : quelles sont donc les composantes linéaires de la vie:
* le physique
* le psychologique
* le sociologique
Ces trois catégories se subdivisent elles mêmes en milliards de sous catégories, je sais, j'ai fait le travail en quelques heures, mais on va aller au plus simple (pas comme la vie).
La vie est compliquée sur le sociologique et le psychologique, car sur le physique, et bien on admet qu'on n' a aucun recours. Un mec qui a le cancer, il va pas te dire la vie est dure, il va te dire plutôt "merde, pourquoi moi?", mais il accepte, il sait qu'il y va tout droit.
Donc les gens qui sont principalement cons pensent qu'ils ont une influence sur le sociologique et le pathologique : terrible erreur, nul, 0/20.
Pour le sociologique, à part de rares exceptions, je suis d'accord avec ce bon vieux Émile : tout cela est prédéterminé : si tu es noir (enfin de couleur quoi), tu as 21 gosses et tu viens en France, c'est pas vraiment des postes de directeur financier à 150K qu'on te propose, si on te laisse ramasser nos poubelles tu pourras déjà t'estimer heureux (et oui, c'est dur, la vie, comme un oeuf dur). Donc de ce côté là, faut pas rêver, ça restera dur, il ne peut y avoir qu'un seul Bernard Arnault, et manque de moule, c'est pas toi.
Donc nous reste le psychologique : la vie est injuste, mes parents m'aiment pas, mon mari est un con, ma femme est une pute, mon chat fait exprès de chier en dehors de sa caisse. Et bien grande nouvelle, là non plus, tu ne peux rien faire (de légal du moins). Donc tu peux opter pour le meurtre de celui ou celle que tu considère la cause de tous tes maux, et tu finiras en tôle, et la tu verras que la vie est très très très dure, dure comme la verge du mec qui va t'ordonner de ramasser le savon si tu veux conserver tes dents.
Pourquoi tout cela : l'espoir, ce putain d'espoir d'une vie meilleure que n'existe pas. Pour être heureux, il faut perdre espoir, et là tu es bien. Tu peux donc t’inoculer le Sida ou la syphilis, la bléno ou la méningite, et là tu te retrouves dans le cas du cancéreux, enfin en paix avec lui même alors qu'il s' approche de la ligne d' arrivée à la vitesse d' Usain Bolt.
Et vous, quelle est votre approche pour simplifier la vie?